Catégories
news

Une ode au 93

Theodora, c’est la fraîcheur qu’attendait le rap français.

Le 7 décembre 2022 est sorti son très attendu morceau « Le Paradis se trouve dans le 93 ».

Ce portrait du 93 sonne presque comme une comptine musicale. Sur une prod dynamique et moderne de Jeez Suave, également frère de l’artiste, Theodora pose sa voix joyeuse et chantante. Le texte lui, est mélancolique et aborde des sujets plutôt mornes qui contrastent avec l’énergie rayonnante de la musique et de l’attitude décontractée de la rappeuz.

C’est en cela que réside la force de Theodora. Elle est le reflet beau et sensible de sa génération.

Si vous ne la connaissiez pas encore, ce morceau est une parfaite ouverture à sa musique.
Pour nous, il est clair que « Le paradis se trouve dans le 93 » fait déjà parti de ses classiques!

Catégories
Portraits de Rappeuz

La Grande Interview: Asfar Shamsi

La Grande Interview, c’est l’occasion de découvrir un lieu significatif pour la rappeuse et sa musique. Aujourd’hui Asfar Shamsi m’a proposé de discuter chez elle, là où sa musique et sa créativité prennent vie…
 

  • Est ce que tu peux te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas?

Je m’appelle Julia, j’ai 23 ans, je suis née en 1998, l’année de la Coupe du Monde (fierté dans la voix). Je viens de Strasbourg, c’est ma ville de cœur… Après j’ai bougé pour mes études et je suis restée pour mon travail ici, à Paris.

  • C’est quoi ton travail à côté de la musique? Et ça te plaît?

Je suis consultante en politique éducative. Le sujet de fond m’intéresse mais après ma passion ça reste la musique et je pense que je n’aurais jamais la satisfaction du travail si ce n’est pas ma passion. C’est pourquoi j’essaye de faire de plus en plus de musique en dehors du travail, de manière plus poussée… Je veux réaliser quelque chose de plus propre à long terme et plus professionnalisant pour ma musique.

De base, je m’étais toujours dis que la musique était un truc que je faisais à côté, aussi parce que je trouvais qu’il y avait un manque d’humilité à dire que je faisais ça de façon sérieuse… Je me suis toujours dis « Je finis mes études, c’est ça le plus important, et ensuite peut-être que je pourrais prendre la liberté de faire quelque chose qui me plaît ». Sauf que maintenant que je me suis mise à travailler, je me suis rendue compte que ça n’allait pas suffire à m’épanouir. C’est donc maintenant ou jamais si je veux commencer à entreprendre quelque chose de plus sérieux avec ma musique.

  • Est ce que ton inscription au concours RappeuZ va aussi dans cette perspective?

Oui c’est dans cette perspective là. Jusque là ce que je faisais avec ma musique je le prenais pas vraiment au sérieux, c’était seulement des freestyles avec mes potes. Après j’ai commencé à enregistrer mes sons et à mixer. Au fur et à mesure j’ai réussi à faire des choses un peu plus propre que j’ai déposé sur Soundcloud. Maintenant j’arrête de faire ça et je travaille complètement sur un projet de six sons.

Ce petit projet est prêt. J’ai commencé seule chez moi à le maquetter. Mon objectif était aussi de sortir, de rencontrer du monde, de m’ouvrir et d’apprendre des autres… J’ai ainsi rencontré mes deuc acolytes Loufox et Wolby. Ils ont co-composé les instrus à partir de ce que j’avais créer.

  • Tu as commencé le rap quand?

De base j’ai commencé la musique avec la guitare, j’ai fais un peu de Conservatoire mais j’ai arrêté. La façon de penser la musique au Conservatoire m’a un peu dégoûté… Il n’y avait pas le côté créatif qui m’intéressait, j’ai toujours aimé écrire à côté.

Je me suis donc remise à la musique avec le rap que j’ai découvert super tard. Quand j’étais petite c’était une musique que je n’aimais pas du tout. Ma famille considérait que ce n’était pas de la musique. J’ai redécouvert le rap plus tard, vers l’adolescence et je me suis grave trouvée là dedans, le rap m’a aidé.

J’ai commencé à écrire au lycée surtout avec des potes à Strasboug. On m’était des prods de bumbap dehors le soir pour freestyler. Mais quand j’ai quitté cette ville pour mes études, je n’ai retrouvé personne qui faisait du rap et je ne me sentais pas autant en confiance avec mes nouveaux potes. C’est donc à partir de là que j’ai commencé à acheter un micro, à enregistrer mes sons, à les structurer un peu plus… Etre seule m’a aussi permis de trouver mon univers et mon identité musicale.

  • Je vais poser une question qui en intrigue plus d’un il me semble mais quelle est l’histoire avec Corneille? Qui est-il? Il était d’ailleurs présent pendant ton audition RappeuZ.

Corneille c’est l’homme de ma vie (rires). Je peux pas dire que c’est mon doudou préféré parce que j’aime tous mes doudous mais c’est quand même celui avec qui je partage la plus grande partie de ma vie. Déjà on dort ensemble, on partage le même lit mais je pense qu’on a une relation purement amicale (rires)

De base c’est mon doudou. Jusque là, je ne faisais que de la musique dans ma chambre, ça fait pas longtemps que je sors de chez moi pour ça. Donc quand je fais de la musique dans ma chambre je suis entourée de tous les objets qui me rassurent dont Corneille. J’aime bien quand il est présent avec moi.

Quand j’ai commencé à faire quelques scènes j’ai ramené Corneille, parce que déjà c’est ma mascotte et parce qu’en plus l’avoir avec moi me met grave en confiance, c’est vraiment un truc d’enfant bête mais qui me rassure.

  • Tu fais des scènes?

Je commence à faire des scènes depuis pas longtemps, à peu près au même moment que mon audition RappeuZ, environ depuis deux, trois mois.

J’ai surtout fais dans des bars, je fais aussi quelques open mic.

  • Est ce que t’as un rituel avant de monter sur scène?

J’essaye de me réchauffer la voix vite fait mais je sais pas vraiment comment faire alors je fais ce que j’imagine qu’il faut faire. Après en générale je bois une petite bière ou un petit vers de gin. Pour finir je regarde Corneille et je me dit, « Qu’est ce qu’il est beau… », je lui fais une petite caresse sur ses oreilles et là c’est parti (rires).

  • Quel serait ton feat de rêve?

Ça aurait été Nepal. C’est un artiste qui m’inspire beaucoup. Le premier artiste qui m’a fait découvrir le rap a été Guizmo, mais toute la 75ème session et surtout Nepal sont ceux que j’ai toujours beaucoup écouté, aujourd’hui encore…

  • Quels sont les lieux/horaires où tu te sens le plus productive pour écrire?

Le soir assez tard, quand il fait nuit. Je suis capable d’écrire à d’autres moments, mais le soir je peux par exemple faire de la musique de 22h à 3h sans voir le temps passé. Mon cycle de sommeil est passé et j’ai comme un pique d’énergie qui me permet d’être productive. Et l’endroit où je préfère c’est ma chambre.

Justement Julia m’emmène jusqu’à sa chambre, découvrir son lieu de création musicale. Une ambiance réconfortante m’a tout de suite enveloppée, une chambre lumineuse, calme, qui sent bon l’iris, des doudous bien installés sur le lit de la rappeuse et plusieurs objets qu’elle a choisi de me présenter…

« J’ai vécu un an au Liban et j’ai eu un coup de cœur. En fait Strasbourg c’est mon ter-ter et ma ville de cœur c’est sûrement Beyrouth. C’est donc pour ça que j’ai beaucoup de de livres sur le pays, ça me rappelle ma période là bas, mais surtout pas les livres d’histoires. Je pense que le Liban me manque mais que les livres d’histoire aborde le pays de façon très froides. Je recherche plus des choses de la vie quotidienne comme les odeurs et les bruits et certains livres m’aident à m’en rappeler comme celui là. » Elle me tend un livre se nommant Laban et confiture

Au vu de toutes les peluches animaux de sa chambre je lui demande si elle a un animal de compagnie. « Non, mais j’aimerais tellement avoir un chien. Peut-être un jour, quand je serais riche, c’est pour ça qu’il faut d’abord que je devienne une stard (rires). D’ailleurs regarde cette chemise là c’est ma chemise chien. » dit-elle en enfilant le vêtement.

Les animaux sont d’ailleurs également présent sur de nombreuses parties de son corps sous forme de tatouages.

Alors que je me penche vers les iris Asfar Shamsi me raconte: « Ma grand-mère est décédée récemment et on allait la voir régulièrement car elle était malade. Elle habite dans le sud ouest dans un village paumé entouré de nature, notamment d’iris sauvages et ma mère en a cueilli pour en faire un bouquet. Avant je connaissais pas mais depuis ce jours j’aime bien les iris. »

Catégories
news

Le festival Seikanahh continue…

Le succès du Seikanahh Festival ne pouvait être complet sans la réalisation de ses deux cyphers. Il fallait à tout prix immortaliser cette rencontre internationale. A l’image des têtes d’affiche du festival, ces cyphers accueillent les talents de 9 artistes.

Dans “France UK Connex”, retrouvez un feat où le rap anglais et français s’entremêlent avec justesse. Avec les anglaises Icykal et Laayie et les françaises Lynx et Yunjaï.

Le deuxième cypher “International Connex” vous dévoile une collaboration inédite entre la tunisienne Medusa TN, la mexicaine Audry Funk, la parisienne Lirose, l’italienne Comagatte et enfin la DJ française Kymra

Catégories
news

Découverte finaliste 2022: Theodora

  • Est-ce que tu peux te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas?

Je m’appelle Lili-Théodora, j’ai 18 ans, je viens du 93 en banlieue parisienne et je suis en école de commerce. Je fais de la musique avec mon grand frère beatmaker / manager JeezSuave (QLF).

  • C’est quoi ton travail à côté de la musique? Et ça te plaît?

J’ai eu que des jobs étudiants puisque je suis toujours en cours mais ça me plaît pas du tout, l’unique but de ces jobs c’est vraiment l’argent. 

  • Tu as commencé le rap quand?

J’ai toujours écouté beaucoup d’hip-hop mais j’ai commencé à écouter beaucoup de rap lorsque j’avais 9 ans parce que j’avais un groupe d’amis fan de rap et que c’était l’âge d’or de Kaaris avec Zoo.  Toutefois moi j’ai commencé à rapper à 15 ans donc pas mal d’années plus tard quand même. Je pense que si en ces temps là il y avait eu plus de rappeuses j’aurai commencé à rapper plus tôt.

  • Que représente pour toi la participation à la finale RappeuZ?

Ça représente une expérience enrichissante de prime abord puisque même si à l’issu de cette finale je ne suis pas la grande gagnante j’aurai pu participer à un concours de taille. Ensuite ça représente aussi un enjeu déterminant puisque je me déplace jusqu’à Lille pour gagner même si le but général et de faire une bonne prestation et de passer un bon moment.

  • Tu fais des scènes? 

Oui, la plupart du temps à Rennes. Il y a tout juste quelques jours, j’ai eu l’occasion d’inaugurer la nouvelle ligne de métro à Rennes.

  • Est ce que t’as un rituel avant de monter sur scène?

Pas particulièrement, en vérité je ne suis pas quelqu’un qui s’accroche à des rituels et habitudes de vie. Il n’y a que l’échauffement vocal mais c’est plus qu’un simple rituel, c’est une obligation afin de faire une bonne performance.

  • Quel serait ton feat de rêve?

Theodora ft. Hamza ( prod by Jeez Suave & Varnish la piscine). Parce que parler des featurings c’est bien mieux quand on a déjà choisi de très bons beatmaker.

  • Quels sont les lieux/horaires où tu te sens le plus productive pour écrire?

Dans ma chambre / dans le mini home studio qu’on s’est fait avec mon frère. J’aime écrire dans des endroits que je connais bien et où je me sens à mon aise.

Vous pouvez retrouver Theodora sur son instagram: @theodoramassecebiff

Et surtout venez la soutenir le 1er octobre pour la finale RappeuZ au Flow à Lille!

Catégories
news

Découverte finaliste 2022: Lynx

  • Est-ce que tu peux te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas?

Moi c’est Lynx, je rappe et je chante un peu aussi. Tout le monde m’appelle Lynux. Dans la musique je dis Lynx, dans la vie de tout les jours je dit Lynux!

  • C’est quoi ton travail à côté de la musique? Et ça te plaît?

Je fais pleins de trucs dans la vie mais j’ai pas de taf fixe. Quand j’ai besoin de sous, je fais des petites missions.

  • Tu as commencé le rap quand?

Alors, j’ai commencé quand j’avais 17 ans parce que j’aimais bien traîner dehors et écrire des trucs sur les murs. Petit à petit, à force d’être dehors, la culture du hip-hop s’est présentée comme quelque chose de naturel. Au début c’était éclaté, je racontais pas grand chose et puis ça a commencé à devenir mieux au bout d’un moment. Sinon j’ai toujours écouté du rap, je suis une enfant des années 2000, j’ai écouté beaucoup de rock aussi. Le rap c’est quelque chose qui est très très présent dans ce que j’écoute maintenant mais avant c’était au milieu de tout le reste.

  • Que représente pour toi la participation à la finale RappeuZ?

Pour moi ça représente plusieurs choses. Un pas dans quelque chose d’un peu plus institutionnel déjà. Jusque là je faisais surtout du rap dans mon coin. Ça fait depuis mes 17 ans mais le premier son que j’ai enregistré, il a deux ans. Et puis je viens seulement de créer mon compte Insta, de faire mon premier concert avec un cachet… Tout s’officialise et je trouve que c’est le bon moment pour faire ça. Pendant das années je faisais du rap mais pendant des années je refusais de dire que j’étais une rappeuse. Une fois il y a même quelqu’un qui l’a fait à ma place et je l’ai embrouillé carrément. Je me sentais pas légitime mais ça c’est le cas d’énormément de meufs et c’est pour ça qu’à chaque fois que j’entends une fille qui rappe mais qui me dit « Nan je rappe pas mais des fois je chante sur des instrus hiphop », je lui dit « Nan mais meuf tu rappes. ». Moi pendant très longtemps je disais que je chantais alors que je rappais. Quand tu dis que tu chantes tu te dis, c’est bon je rentre dans une case facile. Alors que dès que tu dis que tu rappes on va vouloir te tester.

  • Tu fais des scènes? 

J’ai fais mon tout premier concert début juin 2021. C’était un concert sur une ancienne ZAD et c’était super marrant, dans un festival. A partir de là, en plus des open mic on m’a proposé d’autres scènes puis encore d’autres scènes… Depuis j’ai compté, j’ai fais une trentaine de concerts. J’avais pas de réseau social à ce moment là, c’était que du bouche à oreille. J’en ai fais dans plusieurs ville. A Marseille, Lille, Grenoble, en Bretagne.

  • Est ce que t’as un rituel avant de monter sur scène?

Rien de particulier, mais je vais m’en faire un. Récemment j’ai vu des gens faire leur petit rituel et c’est cool. Parce que souvent quand je monte sur scène j’ai ce petit décalage, en mode je suis encore dans le mood d’avant. Il me faut au moins un morceau pour me mettre vraiment dedans. J’ai une pote D.J elle met carrément de l’encens.

  • Quel serait ton feat de rêve?

Little Simz. Une de mes inspirations principales. Je la suis depuis ses débuts, trop contente de voir que maintenant elle tape les millions normale.

  • Quels sont les lieux/horaires où tu te sens le plus productive pour écrire?

Je sais pas si j’ai des lieux mais je suis beaucoup plus inspirée quand il y a des gens autour. Même si je ne leur parle pas. Juste le fait qu’il y ai de la présence je suis nourrie par leur énergie, comme lorsque je suis sur scène.

Vous pouvez retrouver Lynx sur son instagram: @lynx.ivl

Et surtout venez la soutenir le 1er octobre pour la finale RappeuZ au Flow à Lille!

Catégories
news

Découverte finaliste 2022: Mando MCD

  • Est-ce que tu peux te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas?

Moi c’est Mando MCD. Je viens de Lille, plus précisément de Roubaix. Je suis rappeuse, j’ai un univers assez mélanco-mélodieux. Je joue beaucoup avec la musicalité, les placements de mots qui font que ça sonne différemment dans la musique. Il faut savoir qu’à côté je fais de la danse depuis que j’ai 14 ans.

  • C’est quoi ton travail à côté de la musique? Et ça te plaît?

À côté de la musique je fais de l’animation, je suis dans une structure jeune de la mairie qui s’appelle Deschepper. En gros c’est pour faire de la réinsertion pro. Ça me plaît dans le sens où Deschepper c’est là où j’ai commencé à faire de la danse. De base à l’époque il y avait un projet dans le centre jeunesse. Je ne voulais même pas faire de la danse, je voulais juste faire partie du projet. Au final j’ai trop kiffé la danse et je me suis directement mis des objectifs comme gagner des battle… Ça m’a tenu dedans. J’ai voyagé, j’ai fait des compétitions, j’ai dansé devant des milliers de personnes, j’ai fait des gros show, des pubs…

  • Tu as commencé le rap quand?

J’ai officiellement commencé le rap en janvier 2021. Officieusement en 2019 car il y a une artiste de la région de Lille qui cherchait des danseurs. On a dansé pour certaines de ses scènes et au final c’est devenu une amie. Du coup je l’ai backée et c’est comme ça que j’ai mis le pied dans la musique.

  • Que représente pour toi la participation à la finale RappeuZ?

L’année dernière j’avais fais les auditions. Je n’avais pas été prise mais j’avais été rappelé par ce qu’Eesah Yasuke n’avait pas pu faire la finale. Malheureusement, pour la finale j’étais en Ukraine pour la danse. J’avais dû refuser la finale mais c’est pas grave parce que c’est Ashley qui a gagné! Ça je suis trop contente, on se croisait dans les évènements de danse, j’étais trop contente de savoir qu’elle faisait de la musique aussi.

  • Tu fais des scènes? 

J’ai rapidement fait des scènes depuis que j’ai commencé le rap. J’ai fait ma première scène en janvier et après ça j’ai quasi eu une scène par mois.

  • Est ce que t’as un rituel avant de monter sur scène?

Alors, généralement je ne suis pas une personne stressée mais quand ça m’arrive avant de monter sur scène je danse.

  • Quel serait ton feat de rêve?

Mon feat de rêve franchement ça serait Travis Scott ou Kendrick Lamar parce que je sais qu’en terme d’univers c’est totalement ce à quoi j’aspire. Si en prime j’ai Missy Elliott sur le feat, je peux arrêter la musique.

  • Quels sont les lieux/horaires où tu te sens le plus productive pour écrire?

J’en ai pas mais je préfère quand même enregistrer la nuit. Après pour écrire j’ai des phases mais je préfère être toute seul quand même ou en petit comité. Genre personne pour me déranger.

Vous pouvez retrouver Mando MCD sur son instagram: @mando.mcd

Et surtout venez la soutenir le 1er octobre pour la finale RappeuZ au Flow à Lille!

Catégories
news

Découverte finaliste 2022: Doumby

  • Est-ce que tu peux te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas?

Je m’appelle Dounia, j’ai la trentaine, je vis sur Lille et je suis hôtelière.

  • C’est quoi ton travail à côté de la musique? Et ça te plaît?

Je suis gouvernante général dans un hôtel de Lille. En gros je veille à ce que tous les services d’étages soient carrés et aussi à ce que les clients soient bien installés à leur arrivée (contrôle qualité, propreté, gestion des équipes et plein de tâches administratives)

  • Tu as commencé le rap quand?

J’ai commencé il y a très longtemps!! J’avais 17 ans, j’ai fais pas mal de rencontre, j’ai eu l’occasion de travailler et de côtoyer à l’époque des grandes pointures du rap comme Sefyu, Fianso, Calbo (Arsenik)… Je me suis servi de leurs expériences et de leurs conseils pour créer celle que je suis aujourd’hui. J’ai fais une pause d’environ 7 ans car la réalité de la vie rattrape toujours mais là je suis bel et bien partie pour revenir et prouver que j’ai ma place à la table des rappeuses émergeantes!

  • Que représente pour toi la participation à la finale RappeuZ?

Un tremplin est un vrai coup de pouce pour que les gens puissent nous remarquer, et ça, qu’on gagne ou pas. On en sort gagnante quoi qu’il arrive à partir du moment où la phase casting a était bénéfique pour nous.

  • Tu fais des scènes? 

J’en ai fais pal mal oui, avant ma pause musicale. J’ai fais une scène ou Calbo m’a invité en 2014 pour le concert d’Arsenik, j’ai fais la première partie de Rimk en 2015 au Flow, j’ai fais des show scènes ouverte dans les quartiers d’été sur Lille puis des scènes plateaux TV aussi entre mes 18 et 24 ans.

  • Est ce que t’as un rituel avant de monter sur scène?

Honnêtement juste rester seule une minute et me parler à moi-même, me mettre un auto coup de pression du genre « Go meuf genre, t’as rien à perdre tout à gagner »

  • Quel serait ton feat de rêve?

En France ? GIMS sans hésitation, même juste qu’il valide ce que je fais. Gims je le suis depuis l’époque de « 3ème prototype ». Quand il kickait sévère dans les rues de Paname, j’aime le lyriciste qu’il est, la recherche des puchlines et tout son univers rap. Avec le temps il a prouvé que c’était un artiste complet de chez complet et ça, ça me fascine vraiment.

  • Quels sont les lieux/horaires où tu te sens le plus productive pour écrire?

Le soir après 22h. Je vous jure c’est une folie! Tu te sens prise par une force, t’es genre en mode avion, tu calcules rien autour de toi. Après je pense que la journée j’ai les soucis de la vie en tête et qu’une fois chez moi, posée à partir de 22h, mon esprit se libère de toute la réalité et là je plonge dans mon univers sombre et métaphorique. C’est génial, j’adore trop la sensation que ça me provoque.

Vous pouvez retrouver Doumby sur son instagram: @dunya_doumby

Et surtout venez la soutenir le 1er octobre pour la finale RappeuZ au Flow à Lille!

Catégories
news

Découverte finaliste 2022: Yun Jaï

  • Est-ce que tu peux te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas?

Moi c’est Yun Jaï et on me donne aussi le surnom Rafale. J’avais un pote qui m’appelait Rafale pour rigoler et c’est resté, ça colle avec mon côté plus gang… Ça vient aussi du fait qu’à l’époque mon nom d’artiste c’était Jaï Rafa. Rafa ça vient de base de mon nom de famille malgache.

  • Tu as commencé le rap quand?

J’ai commencé le rap au lycée, février 2017, je m’en rappelle bien. C’était une période où je faisais le foot, j’étais en sport étude. Au début on faisait des textes avec l’équipe de foot pour rigoler, on avait même fait une hymne quand on est parties en République Tchèque avec l’UNSS. On avait mis tout les blazes. Là c’était pour rigoler, en mode découverte… C’était une période où j’avais besoin de m’exprimer, fallait que je le fasse et le foot ça suffisait plus, la musique m’a rattrapé…

  • Que représente pour toi la participation à la finale RappeuZ?

La finale ça représente un nouveau challenge, de nouvelles rencontres et puis une nouvelle expérience !

  • Tu fais des scènes?

 Ouais, cette année j’en fais un peu. Et chaque fois c’est un plaisir de partager ça avec un public.

  • Est ce que t’as un rituel avant de monter sur scène?

Echauffement! Vocale et esprit aussi! Un peu de yoga, des exercices de respiration. Ça me détend!

  • Quel serait ton feat de rêve?

En fait j’en ai pas…En vrai le feat de rêve quasiment impossible pour moi c’est Rihanna. La première fois que je l’ai vu à la télé je voulais trop être comme elle. Elle est partie de rien et aujourd’hui c’est une business woman. Elle a sorti sa marque. Son parcours me parle, elle vient du Bronx, de loin loin loin…

  • Quels sont les lieux/horaires où tu te sens le plus productive pour écrire?

La voiture c’est le point de départ en vrai. J’arrive dedans, j’ai une inspi, j’écris et je peux rester trois heures dans la voiture. Après quand j’ai eu mon home studio, j’ai commencé à faire mon petit cocon chez moi.

Vous pouvez retrouver Yun Jaï sur son instagram: @yunjaioff

Et surtout venez la soutenir le 1er octobre pour la finale RappeuZ au Flow à Lille!

Catégories
news

Découverte finaliste 2022: Telly Bayllo

  • Est-ce que tu peux te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas?

Je m’appelle Telly, j’ai 30ans et je suis née à Angers dans le 49 Maine et Loire. Mon blaze c’est Bayllo. À 8 ans je suis partie 2 mois en vacances avec ma mère au Sénégal, dans son pays d’origine. Je me suis très vite adaptée à la vie et la culture sénégalaise. Ma famille m’a donc surnommé Telly Bayllo tout le long de notre séjour, un souvenir qui est resté. Bayllo signifie le feu en peul.

  • C’est quoi ton travail à côté de la musique? Et ça te plaît?

J’ai beaucoup bougé pour acquérir le plus d’expérience possible dans le monde professionnel. À la suite de ça je me suis engagée dans l’armée de terre, cinq ans en tant qu’opérateur drone. À la fin de mon contrat j’ai dû me réadapter dans la vie civile. J’ai donc trouvé un emploi dans une boutique de prêt à porter ou je gère la hotline, les commandes en ligne. C’est pas mon métier de rêve, mais comme cela me permet de gagner ma vie. J’adorerai pouvoir gagner un peu plus, c’est pour cela que je persévère.

  • Tu as commencé le rap quand?

L’écriture a toujours été mon passe temps. Jouer avec les mot et les rimes, mon échappatoire. Passer des messages de paix ou d’encouragement à travers le rap, la musique, c’est magique. J’enjaille mes Chakal sur des vérités. Et ça c’est ma passion. J’me suis jamais arrêté d’écrire, j’ai repris tous mes textes pour les retravailler une fois mon contrat terminé à l’armée. Lookman, que j’appelle tonton est un ami d’enfance de mes parents avec qui j’ai travaillé une période. De là j’ai sortie mon 1er son sur YouTube, DTER en avril 2021.

  • Que représente pour toi la participation à la finale RappeuZ?

Participer à Rappeuz pour moi c’est une fierté. D’une part parce que c’est le premier concours de rap auquel je participe et auquel j’ai été sélectionnée. Ça sera pour moi l’opportunité de voir jusqu’où je peux aller dans cette compétition, faire aussi de belles rencontres. Avoir des retours d’un jury me permettra d’évoluer dans ma performance.

  • Tu fais des scènes? 

J’habite à Bordeaux maintenant ca va faire un peu plus d’un an. C’est ici que j’ai eu l’occasion de vivre mes première scènes, en partie avec l’association Medusyne. J’ai participé à quelques open mic ce qui m’a permis aussi d’être plus à l’aise avec la scène.

  • Est ce que t’as un rituel avant de monter sur scène?

Mon rituel avant chaque scène: je me dis à moi-même que je suis là pour kiffer…les faire kiffer. Et je remercie le Seigneur.

  • Quel serait ton feat de rêve?

Je rap depuis que j’ai 14 ans pour le plaisir. À l’époque Kerry James m’a beaucoup inspiré comme beaucoup d’autres. À force de rapper ses textes, j’ai commencé à vouloir rapper les miens, donc un feat avec lui… je ne dirais pas non !

  • Quels sont les lieux/horaires où tu te sens le plus productive pour écrire?

La où je me sens le mieux pour écrire c’est dans ma bulle. Je peux être dans une voiture dans un parc ou même à la maison, peu importe l’endroit à partir du moment où je suis seul. Je n’ai pas d’heure ou je suis le plus productive, quand je suis inspirée j’écris mes idées dans l’instant T pour ne pas oublier. Mais le soir, c’est la où j’ai vraiment le temps de me pencher sur le sujet.

Vous pouvez retrouver Telly Bayllo sur son instagram: @tellybayllo

Et surtout venez la soutenir le 1er octobre pour la finale RappeuZ au Flow à Lille!

Catégories
news

Découverte finaliste 2022: Lirose

  • Est-ce que tu peux te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas?

Ouais c’est Lirose, j’injecte la prose, dans tes oreilles pas de deuxième dose…
Je suis rappeuse / chanteuse et je vis à Paris. Je fais du Rap – Pop hybride, coloré et introspectif. Hybride par ce que je mélange Rap et Chant. Coloré parce qu’il est teinté de toutes mes influences qui vont de la soul à la house en passant par le reggae ou encore la musique africaine. Introspectif parce que je m’inspire beaucoup de mon expérience et de celle de mes proches pour écrire mes textes.
 

  • C’est quoi ton travail à côté de la musique? Et ça te plaît?

A coté de la musique j’ai un job full time dans le marketing digital dans le bâtiment. Je m’y retrouve assez pour le moment parce que ça me permet d’apprendre constamment, notamment des compétences qui me sont utiles pour la musique, et surtout d’être indé. Je prépare un EP pour le mois d’octobre et grâce à ça je vais pouvoir le sortir en auto-production. 

  • Tu as commencé le rap quand?

J’ai commencé sérieusement il y a un peu moins de 2 ans.

  • Que représente pour toi la participation à la finale RappeuZ?

Pour moi c’est une super opportunité d’exposer ma musique à des pros et d’avoir des retours constructifs mais également de rencontrer des rappeuz dans un cadre super bienveillant. En plus remporter Rappeuz serait un véritable atout dans ma démarche de professionnalisation. L’accompagnement proposé est vraiment top ! Faut le savoir aussi, Rappeuz c’est comme une grande famille. La team est super accueillante. Ce sont des passionnés et ça se ressent. Tentez votre chance les filles 😉 !!

  • Tu fais des scènes? 

Oui depuis un peu plus d’un an. J’ai fais une dizaine de scènes en région parisienne et dans le nord. C’est ce que je préfère. C’est un moment de partage incroyable. L’énergie est magique d’autant plus que j’ai la chance d’être accompagnée sur scène par ma sœur Ava qui est ma Dj et backeuse. La zik c’est une affaire de famille !!

  • Est ce que t’as un rituel avant de monter sur scène?

On fait petit prière avec Ava pour remercier le seigneur de tout ce qu’on vit et pour se donner le courage de dépasser le stress qui monte et disparaît dès qu’on met le pied sur scène d’ailleurs.

  • Quel serait ton feat de rêve?

A l’international Alicia Keys, Laury Hill ou Riri tu connais, sky is the limit ! Sinon en France Meryl. Je trouve que c’est une toplineuse extrêmement talentueuse et j’adore intégrer de la mélo dans mes morceaux. 

  • Quels sont les lieux/horaires où tu te sens le plus productive pour écrire?

Je peux écrire à tous moment et partout. Je pense que je préfère quand même écrire tranquille chez moi avec la prod en boucle dans les oreilles en début de soirée. Je passe aussi malheureusement beaucoup de temps dans les transports. Il m’arrive donc d’en profiter aussi pour écrire.  

Vous pouvez retrouver Lirose sur son instagram: @lirose.officiel

Et surtout venez la soutenir le 1er octobre pour la finale RappeuZ au Flow à Lille!